Menu

Bali Yoga Trip - Premier jour

dimanche, décembre 24, 2017

Deux séances d'Ashtanga face à la mer - Shopping - Découverte de la ville - organisation du voyage


Ce jour là, comme toujours quand je suis en vacances, surtout en Asie, je me lève avant l'aube : 5 h 45...
Je passe un de ces pantalon thaïlandais acheté l'année dernière à Chiang Maï, très pratique pour le Yoga. un bon café bien chaud ayant pu être fait providentiellement dans ma chambre d'hôtel qui comportait bouilloire et café soluble, puis ma séance d'Ashatanga sur la pelouse de l'hôtel face à la mer ! Un pure délice.
Ensuite, excellent petit déjeuner à l'hôtel avec des choses surprenantes comme cette soupe épicée, et ce poridge balinais (mais qui ressemble comme deux gouttes d'eaux à ceux que je prenais en Thaïlande).
Je devais aller faire du Yoga à l’hôtel écologiquement responsable Desa Seni à côté de mon hôtel, il y avait une classe de Vinyassa Flow à 8 h 30 mais j'avais le ventre trop plein. J'ai aussi zappé le cours de Hata Yoga de 10 h 15 car il s'est mis à pleuvoir violemment et je n'avais ni parapluie ni cape de pluie (le parapluie n'aurait pas suffit sous l'orage équatorial). A l'époque je ne savais pas qu'il m'aurait suffit de commander un taxi à l'hôtel qui m'aurait emmené au cours de Yoga pour 20 000 roupies (60 cents)

Il pleut beaucoup et fort aujourd'hui. J'étais prévenu. Le guide du routard acheté à l'aéroport avant l'embarquement précisait bien la présence de pluies récurrentes en décembbre. Cependant, ça ne joue absolument pas sur mon moral, je me sens tellement bien ici. L'endroit est tellement ressourçant. Le peu de stress que j'avais, dû à ma vie frénétique à Pairs et ce départ précipité s'est déjà évacué. je pourrais presque repartir déjà ressourcé. Finalement, je suis allé me balader et ai déjà fait quelques emplettes. Il y a un mini mart ouvert 24/7 juste à côté de l'hôtel, je me suis empressé d'y acheter plus de café et un parapluie.
Puis je suis allé dans la rue principale et j'ai continué mon shopping. J'ai pour mission de ramener des pantalons thaïlandais à un ami qui fait du Yoga. Toujours revêtu du mien, je fais le tour des boutiques et demande aux marchands s'ils vendent des pantalons similaires. Ils n'en ont pas mais ils ont des sarouels.

Je décide de me laisser tenter, d'oser le sarouel. J'en prends un bleu foncé après avoir copieusement marchandé comme il se doit à Bali et obtenu un peu plus du quart du prix initialement proposé par le marchand. Le sarouel m'aura coûté 9 euros au final.
Je vais refaire une séance de Yoga avec pour voir comment il se comporte.
Un peu plus loin dans la rue une très bonne surprise, un coffee shop magnifique tenu par un japonais. Nous avons pu discuter en japonais. Il m'a servi un excellent café dans une céramique d'une beauté incroyable. Je promets de revenir déjeuner le jour même.
Je rentre dans ma chambre essayer le sarouel. Le vêtement est léger, confortable. Idéal sous la chaleur équatoriale. ça me donne envie d'essayer tout de suite le vêtement pour le yoga. J'ai de la chance, la pluie s'est arrêtée. Je refais donc une autre séance d'Ashtanga sur la même pelouse que ce matin sous le regard complice d'un couple aussi atypique que moi qui m'observe depuis la piscine sérré l'un contre l'autre, en me souriant de temps en temps.

16 h 05

Fin de la deuxième séance d'Ashtanga de la journée. Le Sarouel, se révèle être un vêtement particulièrement adapté à ce type de Yoga : plus fin, plus doux, plus léger que les pantalons achetés l'année dernière en Thaïlande. L'élastique en bas de jambe permet de ne pas marcher sur le pantalon. Très pratique pour le Yoga le sarouel. Je pars déjeuner chez mon Japonais. Il est 16 h 05 ici et je vais déjeuner... je suis complètement décalé.
C'est une chose que j'ai observée depuis que je voyage souvent et loin. A force de subir le décalage horaire on prend l'habitude de dormir et de manger quand on peut. Cette habitude est restée finalement à Paris. Il m'arrive de me réveiller à 4 heures de commencer ma journée, d'en profiter pour faire un Yoga matinal et bien sûr, de m'écrouler pour une sieste quand je rentre du travail.

Je décide de repérer le Desa Seni pour être sûr de pouvoir y aller sans me tromper de chemin le lendemain. J'ai quand même choisi mon hôtel spécialement pour être à côté de ce centre de Yoga. J'ai vite compris que Bali n'était pas fait pour les piétons : il n'y a aucun trottoir sur les rues qui mène au centre séparé de mon hôtel de seulement 1,5 km. le trajet ressemble plus à des routes de campagnes très étroites mais à Bali ces routes sont continuellement surchargées d'une farandole de voitures et de scooters. Même si ce n'est pas dangereux car tout le monde roule doucment et fait attention, c'est très inconfortable de marcher sur ces routes.

J'arrive au Desa Seni. L'endroit est idyllique. Un îlot de paix et de sérénité perdu au milieu des rizières. De charmantes chaumières abritent les hôtes ayant choisir d'y faire retraite. La pelouse est parfaitement entretenue et ressemble à un green de golf. Cependant elle est gorgée d'eau et des dalles providentielles permettent de cheminer sans avoir les pieds trempés au bout de quelques mètres.
Au milieu du centre trône le chapiteau en bois où se déroule les cours de Yoga. Il est ouvert sur tous ces côtés vers l'extérieur et donne sur la végétation luxuriante de la jungle équatoriale., il n'y a aucune cloison

Fort de mon expérience désastreuse de marche sur les routes de Canggu, je reviens en taxi. On trouve très facilement un taxi à Bali sur les routes fréquentées. Il en passe tout le temps. Pour des petites distances, les chauffeurs essaient de vous extorquer 50 000 roupies en réclamant un montant minimum, il suffit alors de leur dire fermement "put the meter please".

Il pleut de plus en plus, il pleut vraiment beaucoup. Je réalise que le fait d'être venu ici faire du Yoga rend la pluie insignifiante. S'il ne pleut pas je peux faire mon Yoga en plein air sans être obligé de suivre une classe. S'il pleut, il y a toujours une classe abritée de la pluie où faire du Yoga.
Je passe une partie de la soirée à repérer d'autres endroits où faire du Yoga aux alentours de l'hôtel, sur Internet. Je trouve deux autres studios pas loin. Je comprends que je suis dans un spot de Yoga. Je décide alors de prolonger mon séjour dans l'hôtel de deux nuits et de continuer à explorer les endroits pour faire du Yoga d'autant plus qu'il pleut toujours autant.
Le tarif a doublé, il est passé de 35 euros la nuit à 70 euros la nuit mais ça reste extrêmement bon marche pour un hôtel de cette qualité.
C'est aussi à ce moment là que je décide d'écrire cette série d'article sur un voyage Yoga à Bali. Je vais explorer les studios et faire part de mon expérience dans ce blog pour aider les autres voyageurs à préparer leur voyage car j'aurais aimé lire ce que je suis en train d'écrire avant de partir.

Aucun commentaire :